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Les fleurs du mal

Fiche descriptive
Séquence didactique
Annexes
Les fleurs du mal
BAUDELAIRE, Charles
Par Catherine Vermette


Nationalité de l'auteur : Française
Genre : Poésie
Courant :
Siècle : 19e siècle
Groupe d'âge visé : Collégial
Auteur de la séquence : Catherine Vermette
Date du dépôt : Hiver 2012


L’approche problème

Dans cette séquence, les étudiants seront invités à démontrer leur compréhension du propos du texte, des thèmes et des procédés stylistiques utilisés, compétences exigées pour le cours Écriture et littérature (MELS, 2011), en produisant un collage ou une illustration d’un poème tiré du recueil Les fleurs du mal et en accompagnant cette œuvre d’un court texte explicatif. Pour parvenir à ce but, ils devront passer à travers deux difficultés de lecture.

 

1) L’opacité du texte. Dans les poèmes de Baudelaire, un investissement personnel est nécessaire pour donner un sens au texte. « La grande force de la poésie, correspondant à sa nature la plus intime, c’est, dans le texte, une certaine obscurité essentielle qui nait de la transgression, par l’intuition poétique, des dénominations et des significations ordinaires. » (Lançon, 2000) Les étudiants doivent dépasser leur lecture concrète et « scolaire » pour faire vivre le poème et lui donner une signification. N’étant pas habitués de faire appel à la sensibilité et à l’émotion lors de l’analyse, les étudiants pourront être effrayés, voire rebutés, par cette approche du texte.

 

2) La dualité. Tout le recueil Les fleurs du mal est marqué par une dichotomie entre le Bien et le Mal, le Beau et le Laid, le bonheur et la mélancolie… Il faut prendre conscience de cette position ambivalente pour bien comprendre les poèmes de Baudelaire.

 

Les objectifs de la séquence proposée, qui se déroule sur une période de quatre semaines, sont les suivants.

— Interpréter librement des poèmes choisis tirés des Fleurs du mal.

— Identifier les procédés thématiques et stylistiques utilisés par Baudelaire.

— Analyser un poème tiré des Fleurs du mal par la création d’une image ou d’un collage.

— Démontrer sa compréhension approfondie du poème par l’écriture d’un texte explicatif.

 

La séquence

Cette séquence s’inspire du courant socioconstructiviste et mise beaucoup sur l’apprentissage coopératif, qui permet un apprentissage en profondeur requérant l’utilisation d’habiletés intellectuelles de haut niveau, telles que l’analyse et la synthèse (MELS, 2002). L’enseignant devra, dès le début des cours, former des équipes composées d’un maximum de quatre étudiants. Ces équipes seront conservées tout au long des quatre cours portant sur Les fleurs du mal.

 

AVANT LA LECTURE

 

Premier cours : La prise de contact avec l’œuvre

 

Sortons nos préconceptions! (15 minutes)

Afin de connaitre les horizons d’attente des étudiants et leurs préconceptions sur la poésie, l’enseignant leur demandera de compléter les phrases suivantes en inscrivant sur une feuille blanche les premiers mots qui leur viennent à l’esprit.

— La poésie c’est…, ça parle de…, ça sert à…

— Un poème doit…

— Un poète est…

— Je lis des poèmes…

— Je connais ces poètes :…

 

Les étudiants seront invités à partager leurs réponses avec le reste de la classe avant que l’enseignant ne les recueille.

 

La poésie étant un genre généralement peu connu et peu apprécié des étudiants, cette activité se veut une sorte de brise-glace qui vise à faire prendre conscience aux étudiants de leurs préconceptions par rapport à ce genre littéraire. C’est aussi l’occasion pour l’enseignant d’échanger avec ses étudiants et de savoir ce qu’ils savent déjà sur la poésie. « S’il veut comprendre les lectures réelles de ses élèves et favoriser chez eux une lecture riche, attentive à la diversité des possibles, l’enseignant a tout avantage à leur faire expliciter et exploiter les précadrages et les attentes dont ils invertissent d’emblée le texte. » (Dufays, Gemenne & Ledur, 2005)

 

L’ABC de la poésie (40 minutes)

Pour familiariser les étudiants avec le lexique utilisé en poésie, l’enseignant distribuera le poème La romance du vin d’Émile Nelligan, accompagné d’une feuille d’indices. Les étudiants devront, à l’aide du poème et des indices, trouver la définition des termes de la versification, de même que celle de quelques figures de style courantes.

 

Cet exercice sera suivi d’un court exposé magistral interactif. Ainsi, l’enseignant s’assure que tous ses étudiants ont une bonne compréhension du vocabulaire relatif à la poésie et qu’ils pourront s’en servir pour s’exprimer lors des discussions qui suivront.

 

Poésie « exquise » (50 minutes)

Afin que les étudiants puissent apprivoiser le genre poétique « de l’intérieur », ils doivent vivre l’expérience de l’écriture. « Pour que les élèves [...] saisissent mieux les dynamiques propres au langage poétique, la pratique de l’écriture créative s’avère incontournable. » (Duval, 2007) L’enseignant invitera donc ses étudiants à réfléchir à ce que le titre du recueil de Baudelaire évoque chez eux et aux images qu’il fait naitre. À partir de cette réflexion, ils devront écrire deux strophes de trois vers. Puis, en équipe de quatre, ils échangeront leurs feuilles, et ajouteront un vers au poème débuté par leur voisin. Les feuilles circuleront jusqu’à ce tous les membres de l’équipe aient contribué à chacun des poèmes. Ceux qui le désirent pourront lire leur production finale à voix haute et commenter celles des autres.

 

Cette activité poursuit deux buts précis. Le premier est de s’interroger sur le sens de l’expression Les fleurs du mal. En interprétant le titre du recueil, les étudiants expriment leurs horizons d’attente. Déjà, par son questionnement, l’enseignant peut leur donner des pistes de réflexion sur la dualité baudelairienne. La seconde visée de cet exercice est de démontrer la pluralité des interprétations possibles. Les mêmes mots inspireront des poèmes complètement différents : les étudiants réaliseront toute la part jouée par la sensibilité personnelle et l’intuition dans l’interprétation.

 

Baudelaire et le symbolisme (80 minutes)

Pour permettre aux étudiants de situer l’œuvre Les fleurs du mal dans le champ littéraire auquel elle appartient et pour orienter leurs horizons d’attente, une activité d’apprentissage coopératif sera réalisée sous la forme de groupes d’experts. Les étudiants recevront un texte portant sur un de ces cinq aspects : le contexte sociohistorique du XIXe siècle, la biographie de Baudelaire, le scandale des Fleurs du mal, le courant symboliste et Le Manifeste du Symbolisme de Jean Moréas. Après avoir lu le document reçu, les étudiants se placeront en équipe pour trouver les idées principales du texte et les synthétiser. Les équipes ayant reçu le même texte pourront se rejoindre et décider ensemble d’une manière de schématiser l’information pour réaliser une affiche. Ensuite, chaque sujet fera l’objet d’un court exposé magistral présenté à l’avant de la classe par les équipes.

 

Cette activité, qui mise sur l’enseignement par les pairs, favorise l’interdépendance positive entre les étudiants, gage de motivation, tout en fournissant des leviers d’analyse intéressants pour les étudiants. De plus, « [e]n tablant sur la socialisation, on encourage les compétences sociales des élèves, comme la direction et l’animation, souvent moins valorisées en classe de français que les habiletés plus intellectuelles » (Richard & Lecavalier, 2009).

 

Pour le prochain cours, les étudiants devront lire les poèmes suivants : Au lecteur, L’albatros, Une charogne, Harmonie du soir, L’invitation au voyage, Le poison, Chant d’automne I, Le revenant, L’âme du vin, Les deux bonnes sœurs, La fontaine de sang et Les métamorphoses d’un vampire. Pour chacun, ils recopieront un vers qu’ils auront trouvé marquant. « On s’assure ainsi qu’ils liront l’œuvre, au moins partiellement (!), en s’attardant sur les résonances du texte en eux-mêmes. » (Duval, 2002)

 

 

PENDANT LA LECTURE

 

Deuxième cours : L’analyse

Pour donner le ton à ce deuxième cours, les étudiants entreront dans la classe sur la musique de Léo Ferré, qui chante L’invitation au voyage. Cette amorce permet de « prendre conscience de l’éventail des possibilités qu’offre le poème en tant que matière “vivante” » (Duval, 2002), tout en commençant le cours en douceur.

 

Je me souviens…? (25 minutes)

Afin de raviver les connaissances antérieures des étudiants, l’enseignant animera un jeu-questionnaire sur le contenu théorique du dernier cours. Les questions porteront sur le vocabulaire relatif à la poésie ainsi que sur les exposés des groupes d’experts. Cet exercice ludique permet de replonger les étudiants dans la matière du cours et de ramener à leur mémoire de travail les apprentissages réalisés la semaine d’avant, afin qu’ils puissent réinvestir ces connaissances dans le cours présent.

 

Table ronde (15 minutes)

En plénière, les étudiants seront invités à exprimer leurs impressions de lecture de la semaine et à partager leurs « vers marquants » avec les autres. L’enseignant questionnera les étudiants sur les raisons possibles de ces choix. Quelles images vous viennent à l’évocation de ces mots? Ces vers vous ont-ils émus, choqués, dégoutés? Pourquoi? Le but de l’activité est de ramener l’œuvre à la mémoire des étudiants et de créer une atmosphère favorable à l’échange des connaissances. Par son questionnement, l’enseignant orientera lentement la discussion libre vers l’analyse, qui fait l’objet de la troisième activité.

 

Analyse d’Une charogne (40 minutes)

Comme la poésie est faite pour être récitée et entendue, il est important que les élèves aient la chance d’écouter le poème, de le vivre et de s’en laisser imprégner. C’est pourquoi, pour l’analyse du poème Une charogne, l’enseignant commencera par en faire une lecture à voix haute. « [É]couter une lecture à haute voix peut aider à comprendre le sens de certains mots, à percevoir l’organisation de certains passages, à mieux saisir telle ou telle intention : en ce sens, comprendre, ce serait d’abord entendre et apprendre à écouter. » (Dufays, Gemenne & Ledur, 2005) À la suite de cette lecture, les étudiants seront invités à partager leurs impressions en plénière, comme ils l’auront fait précédemment lors de la table ronde. Cette fois, l’enseignant poussera le questionnement un peu plus loin et leur demandera de justifier leurs idées.

 

- Quel est le propos de ce poème?

- Comment décririez-vous sa progression narrative?

- Qui sont les personnages?

- Comment qualifieriez-vous le rythme du poème?

- Quels thèmes sont opposés? Par quels mots / figures de style sont-ils traduits?

- Quelles impressions les comparaisons d’une charogne avec « une femme lubrique » et avec « une fleur épanouie » suscitent-elles?

- Quelles images évoquent la cinquième et la sixième strophe? Quelles figures de style y contribuent?

 

Les étudiants sont ainsi amenés à réfléchir sur la dualité entre la vie et la mort, entre la volupté et l’horreur, idée prédominante dans Une charogne. En écrivant au tableau ses questions et les réponses des étudiants, l’enseignant construira une grille de lecture où l’intuition personnelle occupe une place importante. Les étudiants pourront se fier à celle-ci pour leur analyse en équipe.

 

Analyse de poèmes choisis (deux heures)

À la suite de la pratique guidée avec l’enseignant, les étudiants analyseront en équipe un des poèmes suivants : Harmonie du soir, L’albatros, Les deux bonnes sœurs, La fontaine de sang, L’âme du vin, Le revenant, Chant d’automne I, Le poison. Ces poèmes ont été choisis, car ils figurent parmi les plus accessibles, illustrent des thèmes centraux du recueil et reflètent tous cette dualité caractéristique de la poésie baudelairienne. Pour chacun de ces poèmes, le propos principal et les thèmes abordés devront être identifiés. Les étudiants se pencheront sur les impressions créées par le poème et identifieront au moins quatre procédés formels qui y contribuent. Ces informations seront synthétisées sous la forme d’une affiche. Tout au long du travail d’équipe, l’enseignant circulera et répondra aux questions des étudiants. De cette façon, ceux-ci jouiront d’une grande autonomie dans leur apprentissage, tout en pouvant compter sur un soutien continu.

 

À la fin de l’exercice, chaque équipe présentera son analyse au reste de la classe dans un court exposé de dix minutes. Les étudiants seront invités à poser des questions et à ajouter des éléments d’information, si nécessaire. L’enseignant pourra aussi intervenir pour clarifier ou corriger certaines informations.

 

Pour le prochain cours, les étudiants devront avoir lu les poèmes À une passante, Les aveugles, La mort des amants, La pipe, L’ennemi, Hymne à la beauté, Spleen (les trois) et La chevelure. Comme ils l’auront fait la semaine précédente, ils écriront un vers évocateur pour chacun.

 

Troisième cours : Le symbolisme et les autres arts

En guise d’amorce à ce cours portant sur l’influence symboliste dans le monde artistique, la pièce La mort des amants (inspirée du poème du même titre) de Debussy jouera en trame de fond pendant l’entrée en classe des étudiants, alors que défileront au tableau des peintures de Gustav Klimt, Ozias Leduc, Gustave Moreau et Onésime-Aimé Léger.

 

Table ronde (20 minutes)

Les étudiants seront invités à partager leurs impressions de lecture et leurs vers marquants de la semaine. Comme ils auront déjà été initiés à l’analyse, l’enseignant poussera un peu plus loin son questionnement en maintenant un climat d’échange libre et convivial. Il demandera aux étudiants de comparer le traitement du thème de la mort dans le poème La mort des amants et dans le poème Une charogne. Les étudiants pourront alors constater la position ambivalente de Baudelaire quant à la mort : « [t]out à la fois, il l’espère et la craint » (Slama, 2005). 

 

L’influence du courant symboliste dans les autres arts (40 minutes)

Par un exposé interactif réalisé avec une présentation de type Prezi, l’enseignant démontrera de quelle manière le courant littéraire symboliste a influencé les autres pratiques artistiques, telles la musique et la peinture. Il expliquera les buts des symbolistes, leurs inspirations (la mythologie, la poésie, la spiritualité) ainsi que leurs thèmes de prédilection (la femme, le rêve, la mélancolie). En faisant jouer la pièce Harmonie du soir de Debussy, il demandera aux étudiants d’exprimer les impressions et les images que leur inspire cette musique. Puis, il présentera le tableau Le rêve de Puvis de Chavanne, invitant les étudiants à y trouver les preuves de son appartenance au courant symboliste. L’enseignant pourra poursuivre ainsi avec des tableaux d’Odilon Redon et de Gustave Moreau.

 

En montrant les liens qui existent entre différentes productions culturelles, cette activité vise à décloisonner l’œuvre littéraire et à la situer dans un champ plus vaste. En formant ainsi un réseau d’œuvres issues de plusieurs disciplines, l’étudiant peut acquérir une vision globale du courant symboliste, mieux situer les poèmes de Baudelaire dans ce champ, et ainsi mieux les comprendre. De plus, comme la production finale est l’illustration d’un poème tiré des Fleurs du mal, en initiant les étudiants à la peinture symboliste, l’enseignant leur donne déjà des pistes de réponse.

 

Présentation des consignes pour l’évaluation (30 minutes)

L’enseignant présentera alors la tâche d’évaluation finale pour cette séquence consacrée à la poésie de Baudelaire.

 

Les consignes seront les suivantes :

Illustrez un poème de votre choix tiré du recueil Les fleurs du mal par la création d’un dessin, d’un collage ou d’une peinture. Cette illustration devra être accompagnée d’un texte explicatif de 500 mots qui tiendra compte des contraintes suivantes :

 

- Votre commentaire devra identifier au moins un des thèmes du poème, soit celui inspirant votre illustration.

- Vous devrez décrire votre illustration et ses principales caractéristiques (objets, couleurs, perspective) et lier ces caractéristiques à des vers précis du poème.

- Vous expliquerez les sensations ou impressions que vous avez voulu rendre en faisant des liens avec le poème.

- Vous devez appuyer votre réponse par au moins deux figures de style présentes dans le poème choisi.

 

Ce choix de l’illustration comme tâche évaluative plutôt que de la traditionnelle dissertation découle de deux raisons. La première tient en son aspect ludique et créatif, qui reflète bien l’interprétation personnelle et sensible que nous avons voulu travailler tout au long de la séquence. Le deuxième est que l’image permet une analyse fine de l’œuvre : « elle peut servir à synthétiser des éléments de connaissance à propos d’un texte […] » (Dufays, Gemenne & Ledur, 2005).  Pour illustrer un poème, l’étudiant doit d’abord en dégager le propos, réfléchir aux thématiques abordées et aux images portées par les mots. L’illustration ne saurait toutefois être suffisante si elle n’était accompagnée d’un texte explicatif, qui permet à l’étudiant de prendre une distance par rapport à sa production et de remettre en question son interprétation du poème.

 

Décryptons l’image (30 minutes)

Pour préparer ses étudiants à la tâche évaluative et s’assurer que tous ont bien compris, l’enseignant montrera, à l’aide d’un diaporama PowerPoint, les illustrations de couverture de différentes éditions du recueil Les fleurs du mal. Les étudiants devront les comparer entre elles et identifier les thèmes illustrés, les impressions créées et les procédés utilisés.

 

Écriture d’un pastiche (80 minutes)

En conclusion de cet avant-dernier cours, les étudiants devront choisir le poème du recueil sur lequel ils ont envie de travailler. Afin d’approfondir leur analyse de ce poème et de se l’approprier, ils seront invités à écrire un court pastiche de celui-ci en respectant la forme, le thème et l’atmosphère dégagée par le texte initial. Cette activité permet un rapprochement certain avec l’œuvre, ce qui aidera les étudiants pour leur évaluation finale. « Les écritures créatives permettent aux élèves d’apprivoiser le poème reconnu par l’institution, de développer un contact plus dynamique avec l’œuvre, d’expérimenter, dans une certaine mesure, le travail de l’écrivain, et donc d’améliorer leurs compétences de lecteur, de scripteur, d’analyste, etc. » (Duval, 2007) En s’appropriant les thèmes et le propos du poème choisi, et en réfléchissant à ce qu’ils évoquent chez eux, les étudiants pourront déjà penser à des idées d’illustration.

 

À la fin du cours, l’enseignant remettra aux étudiants une grille analytique et les invitera à la remplir. Cette grille leur permettra de synthétiser leurs intentions de création et servira de plan pour la réalisation de l’illustration et du texte explicatif.

 

 

APRÈS LA LECTURE

 

Quatrième cours : La création

 

Dessinons un poème (quatre heures)

Le dernier cours de cette séquence sera consacré entièrement à l’exécution de la tâche évaluative. Les étudiants auront alors le choix de travailler soit en classe, soit à la maison. L’enseignant aura bien sûr prévu du matériel à mettre à la disposition des étudiants pour leur création : papiers, crayons, pastels, cartons, revues à découper, ciseaux, colle…

 

Les étudiants devront, au besoin, terminer leur création à la maison.

 

 

Cinquième cours : remise du travail

 

 

Bibliographie

 

Barbeau, D., Montini, A. & Roy, C. (1997). Comment favoriser la motivation scolaire. Dans Pédagogie collégiale, 11(1), 9-13.

Baudelaire, C. (2002). Les fleurs du mal. Paris, France : Librio.

Dufays, J.-L., Gemenne, L. & Ledur, D. (2005). Aborder le texte via l’image. Dans Pour une lecture littéraire : histoire, théories, pistes pour la classe (p.313-319). Bruxelles, Belgique : De Boeck.

Duval, I. (2002). L’expérience de la poésie au collégial. Québec Français (147), 62-64.

Duval, I. (2007). Dynamiser l’enseignement de la poésie contemporaine. Québec français (125), 54-59.

Lançon, D. (2000). Réflexions sur l’enseignement de la poésie [entretien avec Bonnefoy, Y.]. Dans Le français aujourd’hui(130). 18-23.

Ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport. (2002). L’apprentissage par problèmes. Dans Cadre conceptuel. Document de travail, conçu par Lavoie, R. Québec, Canada : Bureau d’appropriation du matériel didactique.

Ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport. (2011). Formation générale commune, propre et complémentaire aux programmes d’études conduisant au diplôme d’études collégiales. Repéré à http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/publications/Ens_Sup/Affaires_universitaires_collegiales/Ens_collegial/FormGenComPropreComplProgEtudesCondDEC_2011_f.pdf.

Richard, S. & Lecavalier, J. (2009). Une démarche stratégique pour enseigner la littérature. Correspondances, 14(3). Repéré à http://www.ccdmd.qc.ca/correspo/Corr14-3/index.html

Slama, M-G. (2005). Étude sur Les Fleurs du Mal. Paris, France : Ellipses. 


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