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Tristan et Iseult

Fiche descriptive
Séquence didactique
Annexes
Tristan et Iseult
Anonyme
Par Jolyane Demers


Nationalité de l'auteur : Française
Genre : Roman
Courant : Autres
Siècle : Moyen Âge
Groupe d'âge visé : Deuxième cycle secondaire
Auteur de la séquence : Jolyane Demers
Date du dépôt : Hiver 2008


JUSTIFICATION DE LA PERTINENCE DE L’OEUVRE CHOISIE 

 

Cette séquence didactique s’adresse en particulier à des élèves du deuxième cycle du secondaire (âgés de quinze à dix-huit ans) et permettra aux élèves de s’approprier une légende qui a traversé le temps, de l’époque médiévale à aujourd’hui, soit celle de Tristan et Iseult[1]. Cette œuvre intégrale doit être étudiée et travaillée en classe de français, car elle est un pilier de la littérature classique, un texte important de la tradition littéraire.

 

SITUATIONS-PROBLEMES ET OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE 

 

Cette séquence vise à résoudre les problèmes de lecture suivants :

  • Compréhension d’un récit complexe de par la multiplicité des personnages et la langue d’un style soutenu accompagné de termes anciens (complexité du lexique)
  • Compréhension de divers éléments du contexte historique de l’œuvre
  • Appréhension du thème de l’amour dans toute son envergure

 

Les objectifs d’apprentissage visés sont donc

- de faire prendre conscience aux élèves qu’au-delà des difficultés de lecture engendrées par le lexique et la multitude de personnages, un thème principal est au cœur de ce roman – et de bien d’autres! –, celui de l’amour inconditionnel, mais clandestin et adultère des amants, se traduisant par le mensonge et les ruses au fil de l’histoire;

- de faire en sorte que les élèves s’approprient le contexte historique dans lequel s’inscrit l’œuvre, afin de mieux la comprendre et l’apprécier dans son ensemble

- de susciter la motivation et l’intérêt des élèves afin qu'ils prennent plaisir à lire cette légende marquante de la littérature.

 

 

LA SEQUENCE

 

AVANT LA LECTURE 

 

Activité 1 – Discussion préliminaire  la lecture 

 

Il est important de mener une discussion préliminaire avec les élèves pour savoir ce qu’ils connaissent de la légende de Tristan et Iseult, puisqu’ils en ont forcément déjà entendu parler.

 

L’enseignant pose donc les questions suivantes :

 

Que connaissez-vous de l’histoire de Tristan et Iseult? À quand remonte-t-elle? De quel genre sera ce roman? À quelle autre histoire pourrions-nous relier ou comparer Tristan et Iseult?

 

Aux réponses des élèves, l’enseignant ajoute quelques informations supplémentaires :

 

Cette légende celtique est issue de la « matière de Bretagne », au même titre que la légende arthurienne et celle du Graal, et constitue l’un des thèmes majeurs de la poésie française médiévale. Plusieurs versions de l’œuvre ont été retrouvées (entre autres celles de Thomas et de Béroul, écrites vers la fin du XIIe siècle), mais aucune n’est complète[2]. L’adaptation en français moderne de René Louis est un mélange de ces différentes versions.

 

À la fin de cette activité, les élèves entreprennent la lecture de Tristan et Iseult. Les activités qui suivent s’effectuent en même temps que les élèves avancent dans leur lecture. Ils ont environ un mois pour lire l’œuvre à la maison. À noter aussi que l’enseignant remet, avant que les élèves ne commencent la lecture, une carte des lieux où se déroule l’histoire[3], sur laquelle les élèves pourront prendre des notes au fil de leur lecture.

 

 

PENDANT LA LECTURE

 

Activité 2 – Travail sur la langue (histoire et évolution de la langue) à l'aide d'un extrait en ancien français 

 

L’étude de l’histoire de la langue motive beaucoup les élèves et permet de donner un sens au travail que l’on fait en classe de français : elle est donc un bon moyen pédagogique pour intéresser les élèves à la lecture de l’œuvre choisie.

 

L’enseignant distribue aux élèves un extrait d’une des premières versions retrouvées, celle de Béroul (≈1181)[4] et commence par le lire avec les élèves, pour leur montrer que le français ne s’est pas toujours écrit tel qu’on le connait aujourd’hui. L’enseignant fait une mini-capsule sur l’histoire de la langue, en mentionnant par exemple aux élèves que :

 

Cette version a été écrite avant que des règles de la langue aient été fixées. En effet, l’orthographe du français « moderne » (tel qu’on le connait[5] aujourd’hui) s’est fixée entre le XVIe et le XVIIe siècle, grâce, entre autres, à l’Académie française et à des grammairiens influents comme Vaugelas. La langue au XIIe siècle était encore très proche du latin, et il existait encore des variations de cas, c’est-à-dire que l’on voyait apparaitre un « s » lorsqu’un nom masculin singulier était le sujet de la phrase, alors qu’un nom pluriel sujet n’en prenait pas, et vice-versa lorsque les noms masculins avaient une fonction de complément. Par exemple, dans l’extrait proposé aux élèves, on retrouve à un moment donné : « li rois l’atent ». « Rois » est ici un nom singulier (il réfère en effet au roi Marc), mais il prend un « s » puisqu’il occupe la fonction sujet.

 

D’autres mots peuvent être ainsi étudiés avec les élèves, comme « faloise » (falaise), « escureus » (écureuil), « qel » (quel), « beaus amis » (beaux amis), etc., pour leur montrer à quel point la langue a évolué.

 

 

Activité 3 Travail sur le lexique à partir des chapitres XV et XVI (p. 82 à 93)

 

Le lexique, dans cette œuvre, représente un grand niveau de complexité pour les élèves (mots de vocabulaire vieillis ou niveau de langue soutenu). Ce travail permettra donc de contrer les difficultés et les échecs de lecture qui « relèvent principalement d’une méconnaissance de la langue (vocabulaire, structure syntaxique, etc.)[6] ».

 

L’enseignant pose d’abord quelques questions préliminaires auxquelles les élèves tentent de répondre à l’aide de leurs connaissances antérieures, par exemple :

 

Qui pourrait me donner un synonyme de « nabot » (p. 83) et de « calomnies » (p. 85)? Que veulent dire les expressions « tenez-vous coi » (p. 83) et « pleine de liesse » (p. 85)? Et le nom « soudoyers » (p. 85) qui ne se retrouve plus dans les dictionnaires de langue actuels tel Le Petit Robert?

 

Par la suite, l’enseignant envoie les élèves relire l’extrait dans lequel on les retrouve afin qu’ils tentent de découvrir le sens de ces mots (et d’autres qu’il rajoute) ainsi que des synonymes (s’il y a lieu), uniquement à l’aide du contexte. Puis, en équipe de deux, ils comparent leurs réponses et les valident en allant consulter des ouvrages de référence. À ce moment-ci, l’enseignant demande aux élèves de noter aussi des informations sur l’étymologie du mot, ce qui leur permet de prendre conscience de l’origine des mots et ainsi, de mieux comprendre le sens de mots comme « liesse » et « soudoyers ». L’enseignant fait une correction en grand groupe et demande ensuite aux élèves de poursuivre le même exercice jusqu’au chapitre XVII en relevant les mots difficiles qui ne font pas partie de leur vocabulaire (dont ils ignorent le sens).

 

 

Corrigé de l’activité 2 (réponses attendues des élèves) : Nabot (p. 83) : synonyme de « nain » ; Calomnies (p. 85) : synonyme de « mensonges » ; Coi (dans l’expression « tenez-vous coi ») (p. 83) : Selon Le Petit Robert (2004), signifie « se taire et ne pas bouger; ne pas intervenir ». Est apparu pour la première fois vers 1170, c’est-à-dire à l’époque même de la première version de Tristan et Iseult. Est issu du latin populaire « quetus » qui signifie « qui est en repos », « tranquille ». En français, le sens de « tranquille » est pris en charge par le mot « coi », qui est aujourd’hui vieilli et qui n’a pas eu de dérivés. ; Liesse (p. 85) : Toujours selon Le Petit Robert : « Joie débordante et collective ». Ce mot proviendrait de l’ancien français « lie » qui signifie « joyeux ». Je l’ai d’ailleurs retrouvé dans un extrait de la version de Tristan et Iseult de Béroul au vers 162. ; Soudoyers (p. 85): Ce nom masculin ne se retrouve plus dans les dictionnaires de langue comme Le Petit Robert. On peut tout de même déduire le sens de ce mot à partir des informations que l’on retrouve sous l’entrée « soudoyer » (le verbe) : « soldoier XIIe; de l’a. fr. sold » qui signifie « soldat ».

 

Autres suggestions de mots à travailler : Félons (p. 82), veneurs (p. 83), insolite (p. 84), mander (p. 84), crédulité (p. 88). En croupe (p. 83) : Selon Le Petit Robert (2004), qui signifie « à cheval et sur la croupe, derrière la personne en selle. » Ce mot serait originaire du mot francique « kruppa » et aurait de nombreux dérivés, comme « croupion », « croupière », « croupier », « croupir », « s’accroupir », etc. Harnais (p. 85) : Selon Le Petit Robert, « vx : herneis 1155 », qui signifiait anciennement « armure, équipement complet (d’un homme d’arme) ».

 

* Pour clore ces deux dernières activités, l’enseignant pourrait passer un extrait du film Tristan and Isolde. Le visionnage de l’extrait des quelques minutes avant et après le moment où Tristan effectue le saut de la chapelle serait pertinent, étant donné que c’est celui que les élèves ont étudié.

 

 

Activité 4 Recherche et exposition sur l’univers de Tristan et Iseult[7]

 

Cette activité à caractère interdisciplinaire permet aux élèves de s’approprier le contexte historique de l’œuvre, afin de mieux la comprendre et l’apprécier, et de prendre conscience de l’influence que cette légende a eue dans le milieu culturel, tout en favorisant leur motivation.

 

L’enseignant propose aux élèves de faire une recherche (seul ou en équipe) sur l’univers de Tristan et Iseult, dans le but ultime de réaliser une exposition dans la classe à la fin de la séquence. Cette recherche débutera en classe, mais sera poursuivie à la maison ou sur l’heure du midi et s’échelonnera sur toute la durée de la séquence. Elle portera sur tous les objets culturels et historiques qui touchent de près ou de loin à la légende de Tristan et Iseult : extraits de films, musique de l’époque, peintures, enluminures, dessins, vêtements, poèmes (lais ou autres), informations sur la lèpre (la maladie célèbre de l’époque) ou sur la géopolitique de l’époque, autres livres… Les élèves peuvent même aller jusqu’à concocter, en science, un philtre d’amour! En terminant, voici quelques pistes de recherche :

 

Musique : Tristan und Isolde, opéra de Richard Wagner; lais bretons, comme Le lai du Chèvrefeuille de Marie de France; autre musique de l’époque, comme la musique des troubadours et des trouvères (XIe-XIIIe siècle), celle entre autres de Bernard de Ventadour.

Films : Lancelot, le premier chevalier (1985), King Arthur (2004), Tristan and Isolde (2006).

Sites internet : http://www.trobar.org/troubadours/bernart_de_ventadorn/; http://www.historia-nostra.com/index.php?option=com_content&task=view&id=498&Itemid=58

Livres : Tristan et Iseut, par Pierre Dalle Nogare, Oxus, Paris, 2006, 155 p.; Tristan et Yseut, par Jean Charles Payen, Garnier, édition révisée et augmentée, Paris, 1974, 350 p.; Tristan et Iseut, par Gabriel Bise, d’après un manuscrit du « Roman de Tristan » du XVe siècle, Seghers, Paris, 1978, 124 p.

 

 

Activité 5 Schéma des multiples personnages (qui s’inspire du schéma actanciel)

 

Au terme de cette activité, les élèves seront plus outillés pour faire face au problème que pose la multiplicité des personnages qui évoluent dans plusieurs espaces différents de l’œuvre et leur rôle dans l'intrigue – ce qui peut être difficile à suivre et amener une grande confusion chez les élèves – et pour faire les liens qui s’imposent entre les différentes figures typiques et les personnages stéréotypés.

 

L’enseignant demande aux élèves de prendre des notes sur les différents personnages au fur et à mesure qu’ils avancent dans la lecture du roman. Il les met sur la piste des notes à prendre, par exemple en leur demandant d’écrire quelques caractéristiques principales du personnage (avec extrait du roman à l’appui) et la figure typique, stéréotypée qu’ils représentent (s’il y a lieu). Les élèves peuvent organiser leurs notes dans un schéma semblable à celui du schéma actanciel qui contiendrait les éléments de réponses suivants :

 

 

Personnages principaux : Tristan, figure du héros, du chevalier, fils de Rivalen et de Blanchefleur (p. 21), héritier de Loonois, neveu du roi Marc et amoureux d’Iseult ; Iseut, fille du roi d'Irlande, mariée au roi Marc, reine de Cornouailles, amoureuse de Tristan à cause du philtre d’amour, rusée (p. 84), belle, "la fille aux cheveux d'or" (p. 46) ; le roi Marc (Roi de Cornouailles (p. 17), qui tient sa cour à Tintagel, crédule, aime Tristan et Iseult, possède l'autorité et le pouvoir politique)…

Opposants : Audret et les barons félons ; le nain Frocin « qui était méchant et qui jalousait le bonheur des amants » (p. 83) ; Kariado, jaloux (p. 74) et amoureux d'Iseult la blonde ; Iseult aux Blanches mains, épouse de Tristan, fille du duc d'Hoël et soeur de Kaherdin, jalouse d'Iseult la blonde…

Adjuvants : Brangien, la fidèle servante d’Iseult ; Gorvenal, le fidèle serviteur de Tristan ; Kaherdin, ami de Tristan et son beau-frère ; Gauvain et son sénéchal Keu (p. 151)…

 

 

Activité 6 Analyse sur le thème de l’amour à partir d’un réseau de textes

 

L’objectif est de faire prendre conscience aux élèves des principales caractéristiques de la relation amoureuse de Tristan et Iseult et de l’importance du thème de l’amour en comparant le roman avec deux autres extraits d'oeuvres, soit Roméo & Juliette[8] et Lancelot, le chevalier à la charrette[9], et en faisant ressortir les principales ressemblances et différences, tout cela en s’inspirant du modèle de comparaison littéraire proposé dans le logiciel Inspiration 7.6 Français[10]. Pour s’aider, les élèves peuvent retourner lire certains extraits du roman (la fin du chapitre IX et celle du chapitre XXXIII par exemple, ou encore le chapitre XXVII). À noter que l’enseignant doit contextualiser brièvement les deux œuvres, c’est-à-dire qu’il ajoute des informations qui n’apparaissent pas dans l’extrait et qui sont nécessaires à la compréhension des extraits (par exemple, l’enseignant peut mentionner que Roméo et Juliette proviennent de deux familles ennemies, les Montaigu et les Capulet, et que Lancelot est un preux chevalier qui est tombé amoureux de la femme du roi Arthur, la reine Guenièvre). Au terme de cette activité, les élèves auront compris que le thème de l’amour est au cœur de la légende de Tristan et Iseult, mais qu’il l’est aussi d’autres œuvres littéraires classiques, et que cette histoire a eu une grande influence sur d’autres œuvres littéraires, même contemporaines[11]. Par la suite, les élèves écrivent un paragraphe (activité formative) qui décrit et résume bien la relation qu’entretiennent les amants. Les principaux éléments soulevés lors de l’analyse comparative de cette activité devraient être les suivants :

 

- Tristan et Iseult sont amoureux à cause du philtre qu'ils ont bu ; Ils souffrent quand ils sont loin l’un de l’autre

- Amour consumé, adultère, impossible à cause des liens sacrés du mariage, donc amour caché et interdit : les amoureux se voient la nuit. Ils s’aimeront quand même toujours inconditionnellement, et ce, jusqu’à leur mort

- Des gens sont au courant de leur relation (adjuvants comme Brangien et Gorvenal), les protègent et les aident à se sortir de leurs pétrins (mais ils se font prendre quand même); relation amoureuse problématique, basée sur les mensonges et les ruses pour se voir

- Langage poétique, romance dans leurs échanges

 

L’enseignant peut clore le tout avec une discussion sur les contraintes actuelles qui se posent en amour, en s’inspirant par exemple de l’œuvre Jamais sans ma fille.

 

 

Activité 7 Activité d’écriture finale (situation d’évaluation sommative)

 

L’enseignant propose aux élèves de choisir[12] parmi les deux activités d’écriture suivantes, étant toutes deux un pastiche, qui est en fait « un exercice susceptible de vérifier ou de consolider les acquis en matière de lecture et d’écriture[13] » :

 

La première activité consiste à écrire, en un paragraphe d’environ 300 mots, une épreuve que les amoureux auraient à surmonter pour se voir, où la ruse et les mensonges seraient au rendez-vous. Pour ce faire, l’enseignant propose aux élèves de s’inspirer des extraits de l’œuvre étudiés dans l’activité 5, afin de reprendre le même style d’écriture et le même ton que l’auteur. Ils peuvent choisir le dénouement qu’ils désirent, heureux (les amoureux arrivent à se sortir du pétrin dans lequel ils sont plongés) ou non.

 

La deuxième activité consiste à écrire une lettre d’amour que l’un des deux amants écrirait à l’autre et qui s’insèrerait dans un passage du roman. L’élève, dans son texte, doit préciser le contexte d’écriture de cette lettre et dire – dans le titre par exemple – à quel moment dans le roman cette lettre serait intégrée.

 

Critères d’évaluation suggérés : originalité du texte, respect des caractéristiques de l’œuvre (de l’époque et du contexte historique, du style d’écriture de l’auteur, des lieux et des personnages), respect des consignes d’écriture, cohérence textuelle, qualité de la langue écrite.

 

 

En conclusion, nous croyons que plus l’élève sera outillé pour sa lecture, plus le sens qu’il construira sera riche[14]. De plus, le roman de Tristan et Iseult est un incontournable et comme il a été pour nous un véritable coup de cœur, nous avons cru bon de le travailler avec des élèves du secondaire, car nous savons que c’est souvent grâce à la passion de l’enseignant que l’apprentissage des élèves se produit. C’est pourquoi il faut exploiter autant que possible des textes qui nous rejoignent et que nous aimons nous-mêmes[15]. Enfin, les élèves, au terme de cette séquence, devraient avoir acquis des connaissances et des stratégies leur permettant de mieux aborder et comprendre – tout en ayant du plaisir! – des œuvres littéraires.


[1] Tristan et Iseult, renouvelé en français moderne d’après les textes des XIIe et XIIIe siècles par René Louis, Librairie Générale Française, Les Classiques de poche (Collection Livre de poche), 1972, 252 p.

[2] Tiré de Tristan et Iseut, par Gabriel Bise, d’après un manuscrit du « Roman de Tristan » du XVe siècle, Seghers, Paris, 1978, 124 p.

[3] Tirée de Chrétien de Troyes, Romans de la Table Ronde, Éditions Gallimard, coll. folio classique, Paris, 1975, p.360.

[4] Extrait tiré de Tristan et Yseut, par J.C. Payen, Garnier, édition révisée et augmentée, Paris, 1974, p. 30-31 (350 p.).

[5] Ce texte adopte l’orthographe rectifiée.

[6] D’après Max Roy, « Des activités d’animation de la lecture à l’école secondaire », dans Enjeux, 2003, no 58, décembre 2003, p. 74 (pp. 71-82).

[7] Activité s’inspirant de celle proposée par Max Roy dans son article « Des activités d’animation de la lecture à l’école secondaire », op. cit., pp. 79-80.

[8] Extrait tiré de William Shakespeare, Richard III, Roméo et Juliette, Hamlet, Flammarion, Paris, 1979, pp. 214-215 (373 p.) Il s’agit en fait du début de la scène V, acte III.

[9] Extrait tiré de Chrétien de Troyes, Romans de la Table Ronde, op. cit., pp. 216-217. Il s’agit en fait de l’extrait où Lancelot et la reine consume leur amour : « Volontiers je vous parlerais […] il entra avec joie ». À noter que l’on aurait pu faire le même travail avec d’autres couples célèbres de la littérature, soit Chimène et Don Rodrigue dans Le Cid de Corneille ou Cyrano et Roxane dans Cyrano de Bergerac de Rostand.

[10] À noter qu’il est possible de télécharger une version gratuite (pour une période d’essai de 30 jours) du logiciel Inspiration à l’adresse suivante : http://inspiration.demarque.com/applicationWeb/pages/publique/index.php

[11] L’enseignant peut faire ici un lien avec le poème « Explorés du feu », tiré du recueil Mémoire d’autre de Pierre Dalle Nogare. On le retrouve dans Pierre Dalle Nogare, Tristan et Iseut, op. cit., pp. 138-152.

[12] Il est important de laisser ici un choix à l’élève, car cela qui fait en sorte qu’il aura une plus grande contrôlabilité sur la tâche et qu’il sera donc plus motivé et engagé dans son travail. En fait, selon une étude de Rolland Viau, « un élève qui a un sentiment de contrôlabilité sur les activités qu’on lui propose croit qu’il est responsable des notes qu’il obtient », dans Rolland Viau, « Les perceptions de l’élève – sources de sa motivation dans les cours de français », dans Québec français, no 110, été 1998, p. 47 (pp. 45-47).

[13] D’après André Petitjean, « Pastiche et parodie : enjeux théoriques et pédagogiques », dans Pratiques, no 42, 1984, p. 6 (pp. 3-33).

[14] Voir à ce propos Érick Falardeau, « Pistes d’entrée en littérature ou en lecture?, Enjeux, no 58, décembre 2003, pp. 83-94.

[15] Voir à ce propos Claude Simard, « Le choix des textes littéraires, une question idéologique », dans Québec français, no 100, 1996, pp. 44-47.


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