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Boule de Suif

Fiche descriptive
Séquence didactique
Annexes
Boule de Suif
DE MAUPASSANT, Guy
Par Chloé Gaumont


Nationalité de l'auteur : Française
Genre : Nouvelles
Courant : Réalisme
Siècle : 19e siècle
Groupe d'âge visé : Collégial
Auteur de la séquence : Chloé Gaumont
Date du dépôt : Hiver 2009


 

Pertinence de l’œuvre choisie

 

Le cours Littérature et imaginaire, au Cégep de Sainte-Foy, est consacré à l’explication de textes de la littérature française des XIXe, XXe et XXIe siècles.  La présente séquence didactique peut donc s’inscrire dans le cadre de ce cours, puisque l’œuvre qui en fait l’objet est Boule de Suif[1], une nouvelle réaliste de Guy de Maupassant, publiée pour la première fois en 1880.

 

Il est opportun de ménager un espace appréciable à l’enseignement du réalisme dans le cadre d’un cours sur la littérature française des trois derniers siècles.  Il s’agit, en effet, d’une école littéraire majeure et dont l’importance se révèle capitale, puisqu’elle donne ses lettres de noblesse au roman (le genre par excellence des deux siècles subséquents) et puisqu’elle détermine, en quelque sorte, l’ensemble des courants qui se succèdent aux XXe et XXIe siècles, que ceux-ci s’y opposent ou s’en réclament[2].  Certaines notions relatives au réalisme sont donc préalables à la compréhension des mouvements littéraires des XXe et XXIe siècles.  Or, le réalisme de Maupassant peut s’avérer, pour les étudiants, plus accessible que celui d’autres grands auteurs : on le sait, le réalisme de Balzac et Zola, par exemple, est animé par une volonté de totalisation qui se traduit par une certaine exubérance, une surabondance discursive.  Le réalisme de Maupassant, pour sa part, est un réalisme épuré, débarrassé « de ses manies et de ses surcharges[3] », et il s’agit, en outre, d’un réalisme extrêmement efficace.  À ce propos, Boule de Suif n’est pas une œuvre intégrale, dans la mesure où elle ne constitue jamais l’intégralité d’un objet livre, étant généralement publiée dans un recueil ou avec une autre nouvelle.  Mais il n’en demeure pas moins qu’elle présente la substance et la complexité d’une œuvre intégrale.  D’abord, il s’agit d’une nouvelle substantielle, malgré sa brièveté, puisque tout y est signifiant : il n’y a strictement rien d’inutile dans ce texte de Maupassant, le moindre détail a son importance, qu’il concerne l’apparence des personnages, leurs actions ou les relations qu’ils entretiennent entre eux.  C’est d’ailleurs cette caractéristique qui peut susciter, chez les étudiants, un plaisir de lecture, puisqu’elle est susceptible de provoquer l’étonnement, voire une certaine admiration pour l’auteur et la qualité de son écriture.  C’est aussi cette particularité qui engendre des problèmes de lecture : la complexité des relations entre les personnages se veut une image, le reflet de la complexité des relations entre les différentes classes sociales au XIXe siècle.  C’est donc sa compréhension qui conduit à une interprétation judicieuse  et adéquate du texte.   Enfin, le choix de cette nouvelle se justifie également par le fait qu’elle permet, étant brève, de faire appel à un vaste réseau de textes sans pour autant surcharger les étudiants de lecture.

 

Problème à résoudre

 

C’est donc la compréhension des relations entre les personnages qui permet une interprétation de Boule de Suif.  Tous leurs faits et gestes sont conditionnés, déterminés par leur appartenance à une classe sociale spécifique.  Ce que Maupassant s’évertue à illustrer, par le biais de sa nouvelle, c’est le fonctionnement de la société française du XIXe siècle, la violence des luttes que se livrent les classes sociales : « [la] nouvelle vaut comme visible échantillon métonymique de situations beaucoup plus amples et typiques de la société française à un moment de son histoire[4] ».  En cela, Boule Suif répond aux exigences de vraisemblance du réalisme.  La vraisemblance se distingue du vrai : les œuvres réalistes ne correspondent pas à des reproductions fidèles et serviles du réel.  Elles sont vraisemblables dans la mesure où elles donnent à voir ce que le monde, par son amplitude et sa contingence, ne peut montrer, c’est-à-dire les mécanismes structurant qui le régissent :

 

les romanciers ambitionnent de démontrer les mécanismes cachés qui régissent le grand dispositif social et où, par exemple, les relations humaines s’expriment en rapports de domination abusifs et violents.  […]  Ce sont les rapports méconnus des individus en société qui [les] intéressent et qu’[ils] vont révéler dans la fiction[5].

 

Les différentes activités prévues dans le cadre de la présente séquence didactique devront donc amener les étudiants à expliquer en quoi Boule de Suif est une critique acerbe de la société française du XIXe siècle, et en quoi cette critique participe de la vraisemblance propre au courant réaliste.  Cette situation-problème peut contribuer à susciter, chez les étudiants, un plaisir de lecture, puisqu’ils seront appelés, pour la résoudre, à constater l’importance que revêt le moindre détail dans la nouvelle de Maupassant et l’efficacité de son écriture.  Elle n’excède pas, en outre, les capacités des étudiants, mais elle s’avère suffisamment difficile pour représenter un défi stimulant et permettre le développement de nouvelles connaissances et compétences.

 

À cet égard, selon le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, les étudiants devraient, au terme du cours Littérature et imaginaire, être en mesure « [d’]expliquer les représentations du monde contenues dans des textes littéraires de genres variés et de différentes époques[6] ».  Et, pour atteindre cette compétence, les étudiants doivent, notamment, situer une œuvre dans son contexte culturel et sociohistorique, et dégager des rapports entre le réel, le langage et l’imaginaire.  La situation-problème élaborée permet l’atteinte de ces objectifs pour diverses raisons.  D’abord, puisqu’il s’agit, pour les étudiants, d’expliquer en quoi Boule de Suif est une critique de la société française du XIXe siècle : cette critique reflète la vision particulièrement pessimiste du monde qu’entretient Maupassant, vision largement répandue à son époque et fortement influencée par la pensée et les idées d’Arthur Schopenhauer.  Les étudiants seront donc appelés à situer le texte dans son contexte culturel et sociohistorique, et à dégager la vision du monde de Maupassant.  Dans le même ordre d’idées, c’est par l’ironie que se révèle cette perception du monde : les étudiants devront donc établir des rapports entre le réel, le langage et l’imaginaire, ce que leur permettra également l’exploration de la notion de vraisemblance.  Enfin, les étudiants devront acquérir, pour résoudre cette situation-problème, une bonne connaissance du courant réaliste.

 

LA SÉQUENCE

 

AVANT LA LECTURE


La séquence didactique sur la nouvelle de Maupassant fera suite à une séance consacrée au romantisme, et elle commencera par une activité qui permettra aux étudiants de comprendre que le réalisme s’oppose à cette école.  Deux œuvres picturales leur seront présentées, par le biais d’un document PowerPoint : La Mort de Sardanapale (1827), un tableau romantique d’Eugène Delacroix[7], et Les Cribleuses de blé (1855), un tableau réaliste de Gustave Courbet[8].  Les étudiants devront dégager les principales différences entre ces tableaux, sur les plans du sujet, de la couleur et de la composition.  Cette activité permettra de réactualiser les connaissances des étudiants sur le romantisme et d’annoncer déjà les caractéristiques principales du réalisme.  Ces caractéristiques seront ensuite explicitement présentées par le professeur, par un exposé magistral sur les principaux auteurs réalistes, c’est-à-dire Honoré de Balzac, Émile Zola et Gustave Flaubert.  Ces écrivains sont des incontournables : ils sont des géants de la littérature française et les pères fondateurs du mouvement réaliste.  Il est essentiel, pour les étudiants, de connaître et de comprendre le projet littéraire de ces auteurs, parce que Maupassant, justement, n’est pas un père fondateur du réalisme : il s’inspire de l’esthétique réaliste et de la démarche artistique qui la sous-tend, mais il ne fait pas, à proprement parler, du réalisme ou du naturalisme.  Le professeur présentera donc brièvement la vie, l’œuvre et le style de Balzac, Zola et Flaubert, et les étudiants seront chargés, tout au long de l’exposé, de prendre des notes, par la complétion d’un tableau qui leur sera distribué et dans lequel certains éléments relatifs à la matière présentée manqueront.  Cet exposé magistral sera suivi d’un exercice qui permettra de mesurer la compréhension des étudiants.  Des extraits de textes des trois écrivains leur seront distribués[9] et ils devront, en équipe de trois ou quatre, associer chaque extrait à son auteur et justifier cette association.  Un retour en grand groupe sera ensuite effectué afin de vérifier la justesse de leurs réponses.

Le professeur présentera ensuite brièvement aux étudiants un court texte rédigé par Maupassant, qui s’intitule « Le roman[10] » et qui paraît en 1888 en préface de Pierre et Jean.  Maupassant précise, dans ce texte, ses visées littéraires, ainsi que sa conception du réalisme et de la vraisemblance.  Les étudiants devront lire ce texte en devoir.

La séance subséquente sera consacrée à la présentation de la vie et de l’œuvre de Maupassant.  Seuls seront présentés les événements marquants de l’existence de l’auteur, c’est-à-dire les faits qui sont en lien avec sa profession ou qui influencent son écriture (sa carrière journalistique, sa rencontre avec Flaubert, sa participation à la guerre franco-prussienne, etc.).  La présentation de la vie de Maupassant servira également de prétexte à la présentation du contexte sociohistorique général de la France du XIXe siècle.  La France de Maupassant est le théâtre de multiples bouleversements sociaux : les soulèvements populaires et les régimes politiques se succèdent à une vitesse effarante, les progrès technologiques et scientifiques sont notoires et des courants de pensée aussi divergents que le positivisme d’Auguste Comte et le pessimisme d’Arthur Schopenhauer jouissent d’une même popularité[11].  Aussi, il ne s’agit pas d’entrer dans les détails, mais bien de présenter les grandes lignes du contexte sociohistorique, afin que les étudiants soient en mesure de comprendre, au moment de la lecture, l’idéologie des personnages de Boule de Suif et leur appartenance à une classe sociale spécifique et typique de la société française du XIXe siècle.  Le professeur s’attardera cependant davantage à la guerre franco-prussienne, puisqu’il s’agit du cadre contextuel de Boule Suif.  Encore une fois, il ne s’agit pas d’expliquer les tenants et aboutissants de cette guerre dans leurs moindres détails, mais d’en résumer les événements essentiels (les forces armées en présence, les motifs de la guerre, la cuisante défaite de la France et les causes de cet échec militaire).  Ce sera l’occasion, pour le professeur, d’employer et d’expliquer le vocabulaire militaire utilisé par Maupassant au début de sa nouvelle, afin que ce réseau lexical ne pose pas problème aux étudiants au moment de la lecture.  Enfin, ce sera également l’occasion, pour l’enseignant, de présenter les principales personnalités qui influencent significativement l’œuvre de Maupassant, c’est-à-dire Gustave Flaubert (ce dernier, on le sait, est le mentor de Maupassant) et Arthur Schopenhauer, dont la pensée détermine la vision pessimiste qu’a Maupassant du monde et de la société.  Le professeur lira quelques aphorismes qui résument bien l’essentiel du propos du philosophe[12].  Ces diverses présentations s’effectueront par un exposé magistral soutenu par un document PowerPoint.  Ce type de support permet de présenter diverses images aux étudiants (images qui agissent comme autant de stimulus visuels) et de faciliter leur prise de notes, puisqu’il permet de souligner les informations importantes par des couleurs ou différentes polices de caractère.

Le cours suivant débutera par la réalisation d’un jeu par questions et réponses (d’un « quiz ») qui servira à la réactualisation des connaissances des étudiants.  Des questions leur seront posées sur les principales caractéristiques du réalisme, sur le contexte sociohistorique de la France du XIXe siècle et sur les influences de Maupassant, et il leur s’agira de répondre le plus rapidement possible.  Cela fait, les étudiants devront, en équipe de trois ou quatre, répondre à un questionnaire sur le petit texte de Maupassant qu’ils auront lu en devoir.  Les questions porteront sur l’attitude attendue du lecteur, sur les caractéristiques du romantisme, sur les caractéristiques du réalisme et sur les limites du réalisme signalées par Maupassant.  Cette activité a pour objectif d’amener les étudiants à dégager et à définir eux-mêmes les caractéristiques principales du réalisme de Maupassant.  Ils seront donc les propres artisans de la construction de leur savoir.  Cette stratégie d’apprentissage favorise la rétention des connaissances et leur intégration à la structure cognitive des étudiants[13].  Le professeur effectuera ensuite un retour en grand groupe, afin de s’assurer de la bonne compréhension des étudiants.

L’activité subséquente portera sur le style de Maupassant.  Les étudiants devront lire le monologue sur les femmes d’Yvon Deschamps, un célèbre humoriste québécois dont le procédé comique de prédilection est l’ironie.  Le professeur, cependant, ne leur précisera pas qu’il s’agit d’un texte humoristique de cet auteur.  Cette lecture devrait susciter de fortes réactions chez les étudiants (et particulièrement chez les étudiantes), réactions que l’enseignant prendra soin de laisser s’exprimer, afin de ménager un espace à la subjectivité des étudiants.  Ce n’est qu’à la suite d’une discussion sur les émotions et les sentiments ressentis par les étudiants à la lecture du monologue que le professeur en divulguera la provenance et l’intention initiale.  Les étudiants seront ainsi initiés à la notion d’ironie.  Le visionnement du monologue démontrera ensuite l’effet comique que peut engendrer l’ironie.  Il s’agit, par cette activité, de faire appel à la culture première des étudiants, c’est-à-dire à des phénomènes culturels qui leur sont familiers, pour favoriser et faciliter un passage vers une culture seconde, moins accessible[14].  Il s’agit, en fait, de partir de l’ironie d’Yvon Deschamps pour faire comprendre aux étudiants l’ironie de Guy de Maupassant.  Quelques exemples concrets de l’ironie de Maupassant seront par la suite présentés aux étudiants, par la lecture et l’explication, en grand groupe, de certains extraits de Boule de Suif et d’autres nouvelles réalistes du même auteur, telles que La Maison Tellier et Aux champs[15].

B) Pendant la lecture

D’abord, les étudiants seront regroupés en équipe de quatre.  Chaque équipe se verra attribuer un personnage ou un couple de personnages de Boule de Suif.  Les étudiants auront ensuite deux consignes de lecture : il leur s’agira de relever les passages ironiques dans l’œuvre et de noter toutes les informations fournies par le texte sur le physique, la psychologie, les gestes et les actions de leur personnage.

En classe, les étudiants seront initiés à la notion de vraisemblance.  Quelques anecdotes tirées de la vie quotidienne serviront à l’enseignant pour expliquer la différence entre le vraisemblable et le vrai.  Une très brève histoire de la vraisemblance sera ensuite présentée aux étudiants, de la conception de Platon jusqu’à celle des classiques, afin que les étudiants soient en mesure de comprendre d’où provient celle des réalistes.  Les différentes notions qu’appellent le concept de vraisemblance (la mimèsis, l’illusion référentielle, etc.) sont très abstraites et peuvent être difficiles à saisir pour les étudiants.  Il est donc nécessaire que le professeur illustre constamment son propos par d’autres exemples tirés du quotidien, afin de simplifier ces notions, de leur donner un caractère concret, ce qui facilitera la compréhension des étudiants.  Un exercice servira ensuite à préciser la vraisemblance chez Maupassant.  Les étudiants devront revenir à la préface de Pierre et Jean pour en dégager la vision de la vie qu’y présente Maupassant.  Cette vision de la vie correspond, en fait, à une définition du concept de vraisemblance.  Il s’agit donc, encore une fois, de favoriser la compréhension des étudiants en les mettant au centre de leurs apprentissages.

C) Après la lecture

D’abord, un retour sera effectué sur la notion d’ironie : à partir des passages qu’ils auront soulignés, les étudiants devront dégager la vision de la société et de la guerre qu’exprime Maupassant à travers son ironie.  Cette activité se déroulera en grand groupe.  Ensuite, afin de s’assurer que les étudiants maîtrisent bien le concept d’ironie, le professeur leur demandera de rédiger un court texte ironique (150-200 mots) sur leur propre conception de la guerre.  Cette activité servira d’évaluation formative et a pour objectif, outre de mesurer la compréhension des étudiants, de créer un espace à l’expression de leur subjectivité.

Pour l’exercice suivant, les étudiants auront à se regrouper dans les mêmes équipes qu’avant la lecture.  Ils devront échanger les renseignements qu’ils auront individuellement recensés sur leur personnage respectif, afin d’en arriver à un consensus et de produire un portrait ainsi qu’une fiche descriptive de ce personnage.  Le conflit socioconstructiviste obligera les étudiants à défendre leurs idées et à argumenter, et il leur permettra de prendre une distance par rapport à l’œuvre, distance essentielle à son interprétation[16].  Les étudiants présenteront ensuite brièvement le fruit de leur travail au reste de la classe.  Ils procèderont un peu de la même façon pour établir les relations entre les divers personnages.  De nouvelles équipes seront formées : il s’agira de réunir, au sein de chaque équipe, un expert de chaque personnage.  Tous ces experts discuteront entre eux afin de produire un tableau ou un schéma qui explicite et explique les relations qu’entretiennent les personnages.  Il s’agit, encore une fois, de créer un conflit socioconstructiviste qui poussera les étudiants à la distanciation et à l’interprétation.  Un retour sur le travail accompli sera ensuite effectué en grand groupe : à l’aide d’un transparent, le professeur dessinera lui-même, sur la base des indications fournies par les étudiants, un schéma des relations entre les personnages de Boule de Suif et procèdera, si le besoin s’en fait sentir, à quelques rectifications ou ajustements.  Le professeur demandera ensuite aux étudiants de résumer, en un seul mot, le fondement de ces relations, ce qui les détermine et les justifie.  Il s’agit alors d’attirer leur attention sur la violence des luttes que se livrent les personnages et de ménager derechef un espace à l’expression de leur subjectivité.

Évaluation sommative

Enfin, les étudiants devront rédiger une dissertation explicative d’au moins 800 mots (il s’agit là d’une exigence ministérielle[17]).  Cette dissertation servira d’évaluation sommative et comptera pour 30% de la note finale des étudiants, puisqu’elle aura pour objectif de sanctionner la maîtrise des diverses compétences au terme d’une série d’apprentissages[18].  L’énoncé de la dissertation sera le même que celui de la situation-problème : les étudiants devront expliquer, tant par la forme que par le fond, que Boule de Suif est une critique acerbe de la société française du XIXe siècle, et expliquer en quoi cette critique participe de la vraisemblance propre au réalisme.  Elle permettra donc de consolider l’atteinte des compétences visées par la situation-problème et la mise à profit de l’ensemble des apprentissages effectués au cours de la séquence didactique.                                                                                          

 



[1] Guy de Maupassant, « Boule de Suif », dans La Maison Tellier.  Boule de Suif, édition présentée par Marc Rochette, Saint-Laurent, ERPI (Littérature), 2007, p. 35-80.

[2] Constanze Baethge, « Réalisme », dans Paul Aron, Denis Saint-Jacques et Alain Viala [sous la direction de], Le dictionnaire du littéraire, deuxième édition revue et augmentée, Paris, Presses Universitaires de France (Quadrige), 2002, p. 510-512.

[3] Jacques Dubois, Les romanciers du réel.  De Balzac à Simenon, Paris, Seuil (Essais), 2000, p. 256.

[4] Jacques Dubois, Les romanciers du réel.  De Balzac à Simenon, op. cit., p. 268.

[5] Ibid., p. 51.

[6] Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Éducation, Loisir et Sport Québec, [en ligne], http://www.mels.gouv.qc.ca/ [Site consulté le 10 avril 2009].

[7] Jacek Debicki, Jean-François Favre, Dietrich Grünewald et al., Histoire de l’art.  Peinture, sculpture, architecture, Paris, Hachette (Éducation), 1995, p. 210.

[8] Ibid., p. 215.

[9] Il s’agira de quelques extraits du Père Goriot de Balzac (Paris, Gallimard (Folio classique), 1971, 436 p.), de Germinal de Zola (Paris, Maxi-Poche (Classiques français), 1993, 473 p.) et de Madame Bovary de Flaubert (Paris, Gallimard (Folio plus), 1998, 588 p.).

[10] Guy de Maupassant, « Le roman », dans Pierre et Jean, édition établie par Daniel Leuwers, Paris, Flammarion, 1992, 15-29.

[11] Georges Langlois et Gilles Villemure, Histoire de la civilisation occidentale, troisième édition, Laval, Beauchemin, 2000, p. 230-287.

[12] Arthur Schopenhauer, Aphorismes sur la sagesse dans la vie, traduction de J.-A. Cantacuzène revue et corrigée par Richard Roos, Paris, Presses Universitaires de France (Quadrige), 2002, 173 p.

[13] Albert Boulet, « Changement de paradigme en apprentissage : du béhaviorisme, au cognitivisme, au constructivisme », dans Apprentissage et socialisation, vol. 18, no 2, 1999, p. 13-22.

[14] Érick Falardeau, « Intertextualité et didactique : le préalable de la compétence culturelle », dans J. -M. Pottier [sous la direction de], Seules les traces font rêver.  Enseignement de la littérature et génétique textuelle, Reims, CRPD, 2005, p. 49-60.

[15] Guy de Maupassant, « La Maison Tellier » et « Aux champs », dans Contes et nouvelles, texte établi et annoté par Louis Forestier, Paris, Gallimard, 1974, p. 256-283 et p. 607-613.

[16] Jean-Louis Dufays, Stéréotype et lecture, Liège, Mandaga (Philosophie et langage), 1994, 375 p.

[17] Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Éducation, Loisir et Sport Québec, [en ligne], op. cit.

[18] Ulric Aylwin, « Apologie de l’évaluation formative », dans Pédagogie collégiale, vol. 8, no 3 (mars 1995), p. 24-32.


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