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Nos amis les humains

Fiche descriptive
Séquence didactique
Annexes
Nos amis les humains
OUELLET, Steve
Par Steve Ouellet


Nationalité de l'auteur : Française
Genre : Roman
Courant :
Siècle :
Groupe d'âge visé : Deuxième cycle secondaire
Auteur de la séquence : Steve Ouellet
Date du dépôt : Hiver 2012


 

Cette séquence didactique, adressée à des élèves de cinquième secondaire, est basée sur une œuvre de Bernard Werber Nos amis les humains. En fait, c’est une pièce de théâtre éditée en 2003. Le texte n’est pas présenté à la manière d’un texte de théâtre, mais le dialogue y est omniprésent. Il s’agit d’une œuvre très intéressante à travailler au secondaire, puisqu’elle permet de faire des réflexions importantes sur l’Homme. L’œuvre à caractère philosophique Nos amis les humains permet aux élèves d’adopter un regard critique par rapport à l’humanité et par rapport à eux-mêmes. Cette séquence est adaptée à la cinquième année du secondaire parce qu’elle requiert une certaine maturité intellectuelle et un bon lot de connaissances générales. De plus, le côté philosophique de l’œuvre permet aux élèves de se familiariser avec une réflexivité qui sera davantage approfondie au collégial dans les cours de philosophie. Toutefois, il n’est pas naturel pour les élèves de faire une lecture philosophique d’une œuvre. C’est pourquoi il importe de les préparer à adopter une attitude réflexive pendant leur lecture.

 

 

1. Activités préparatoires

Au cours de cette séquence d’enseignement, les élèves auront à adopter des points de vue d’analyse différents.

 

1.1 Analyser l’être humain dans son individualité

En philosophie, on dit souvent de l’être humain qu’il est un animal doté d’une intelligence supérieure. C’est exactement l’angle d’entrée de Bernard Werber dans Nos amis les humains où l’on présente le dernier homme et la dernière femme comme des animaux domestiques dans une cage chez des extraterrestres dont le but est de les voir se reproduire. Les thèmes centraux quant à l’humain en tant qu’individu sont l’amour, la sexualité et les rôles sexuels. Ils feront très certainement partie de l’analyse interprétative des élèves à la suite de la lecture. On souhaite donc amener les élèves à analyser les humains comme si on le faisait en laboratoire.

 

Pour ce faire, je propose de présenter le court-métrage de Bernard Werber  ayant pour titre Nos amis les humains [1]. Il ne s’agit pas d’une reproduction du roman, mais l’angle d’analyse est le même. La réalisation est faite de manière humoristique, à la manière d’un documentaire sur les animaux. Après le visionnement, je propose une discussion animée dans laquelle les élèves font part de leur appréciation, de leurs critiques et de leur interprétation du court-métrage. Les élèves doivent noter ce qui ressort de cette discussion (cela leur servira plus tard). Voici une liste de questions qui pourraient guider cette discussion:

  • Est-ce que l’homme est toujours un être primitif?
  • Est-ce que l’homme est un animal comme les autres?
  • Quelle était l’intention de Bernard Werber en présentant ce court-métrage?
  • Bernard Werber semble-t-il avoir une vision positive ou négative de l’humain?
  • Qu’avez-vous aimé? Moins aimé?
  • Pourquoi pendant le visionnement de ce film, voyons-nous l’humain comme un animal? En aurait-il été de même si on nous avait présenté un homme au travail au lieu d’un homme en pleine séance de drague?
  • Comment qualifierais-tu les rôles de l’homme et de la femme dans la vidéo?

 

1.2 Analyser l’être humain dans son ensemble

Depuis que l’homme est homme, il a toujours fait la guerre. Dans Nos amis les humains, l’être humain a détruit lui-même la planète par la guerre. Il ne reste de notre race que les deux personnages principaux. Il s’agit donc d’un thème central du texte. Il permet aussi d’introduire le thème de l’espoir, qui est très important. C’est pourquoi je juge important de traiter de cet aspect dans une approche philosophique de l’humain. Pour ce faire, je suggère de présenter une des très nombreuses vidéos sur YouTube qui traitent de la Seconde Guerre mondiale (principalement la scène où les Américains larguent une bombe atomique sur Hiroshima). Il serait également intéressant de monter un projet avec l’enseignant en histoire.

 

À la suite du visionnement, l’enseignant mène une discussion animée sur le fait qu’à cette époque, on a pris conscience que nous avions désormais la possibilité d’anéantir la race humaine par un exemple de destruction totale, Hiroshima et Nagasaki. Les élèves doivent noter ce qui ressort de cette discussion (cela leur servira plus tard). Voici une liste de questions qui pourraient guider l’enseignant dans cette discussion :

  • Pourquoi l’être humain fait-il la guerre?
  • Est-ce que la guerre va toujours exister? Pourquoi?
  • Est-ce que la paix existe vraiment?
  • L’humain en viendra-t-il un jour à s’autodétruire?
  • Est-ce qu’il existe une autre espèce animale qui pourrait s’autodétruire de la sorte?

 

1.3 Analyser l’humain d’un point de vue écologique

Bien que le point de vue écologique ne soit pas un élément central du roman, il s’agit néanmoins d’un aspect important de l’activité humaine, puisque l’auteur aurait très bien pu choisir la destruction écologique de la planète par l’homme comme facteur de la disparition de la race. C’est pourquoi on ne peut pas ignorer cet aspect dans un esprit de réflexion philosophique sur l’humain. Il est question de cet aspect vers la fin du roman, lorsque les personnages font le « procès de l’humanité » afin de déterminer si la race humaine mérite d’être sauvée. De plus, dans l’angle d’analyse qui nous intéresse, il s’agit d’un incontournable de nos jours, puisque beaucoup de scientifiques prédisent une série de catastrophes écologiques. Pour cet aspect, je suggère l’écoute de la chanson engagée Plus rien des Cowboys fringants. S’ensuivra ensuite une autre discussion animée par l’enseignant. Les élèves notent ce qui ressort de cette discussion (cela leur servira plus tard). Voici une liste de questions qui pourraient guider l’enseignant dans cette discussion:

  • L’homme est-il la seule espèce animale à détruire l’environnement comme il le fait?
  • Croyez-vous que le scénario présenté par les Cowboys fringants est possible?
  • Qu’est-ce qui empêche l’humain d’arrêter cette destruction?
  • Est-ce qu’on était conscient qu’on allait causer de grands bouleversements en créant la voiture?
  • Est-il trop tard pour reculer?
  • «Au fond, l’intelligence qu’on nous avait donnée, aura été un beau cadeau empoisonné». Qu’est-ce que signifie cette phrase?

 

1.4 Présentation de l’œuvre

L’enseignant présente l’auteur, Bernard Werber, aux élèves. Il leur parle des œuvres qu’il a écrites (Les Fourmis!) et de son côté philosophe. Il note d’ailleurs que c’est lui qui a écrit et réalisé le court-métrage qu’ils ont visionné, ce qui devrait susciter leur intérêt. L’enseignant lit ensuite la quatrième de couverture du roman avec les élèves. Ceux-ci sont ensuite amenés à émettre leurs hypothèses quant à l’histoire qui se trouve entre la première page et la dernière. Évidemment, ils auront en tête tout ce qu’on a vu auparavant et leurs prédictions seront fort probablement orientées en ce sens. Il serait aussi préférable de définir le terme « misanthrope » et son contraire afin que les élèves comprennent qu’on peut avoir des points de vue complètement opposés sur l’humanité. D’autant plus que le personnage principal du roman est décrit comme étant profondément misanthrope.

 

 

2. La lecture

Comme l’écriture du roman est basée sur le dialogue, il serait intéressant de faire la lecture en groupe, en changeant parfois les rôles. Ainsi, les élèves auront l’occasion de mettre à l’épreuve leur compréhension du texte par l’intonation, le ton et le débit qu’ils prendront. L’enseignant devra veiller à ce que les élèves « jouent » le rôle du personnage comme il se doit. Cette manière de faire permet également à l’enseignant de questionner les élèves en cours de lecture et de les faire réfléchir.

 

 

3. Activités après la lecture

 

3.1 Statut du narrateur et point de vue narratif

Il est très pertinent, voire essentiel, de travailler sur le point de vue narratif et sur le statut du narrateur, puisque c’est ce qui permet au lecteur de se sentir réellement observateur, comme s’il était un extraterrestre ou un spectateur d’une téléréalité. Le seul moment où l’on note la présence d’un narrateur est dans la description des actions des personnages. Le narrateur n’en sait pas plus que le lecteur. De plus, la manière dialogique de présenter le récit contribue à accélérer le rythme du récit et donne l’impression au lecteur de vivre l’expérience en même temps que les personnages. Cette façon de faire permet au lecteur de se sentir observateur. Il en oublie même la présence d’un narrateur.

 

Pour travailler cet aspect de l’œuvre, l’enseignant suggère aux élèves de sélectionner deux à trois pages dans le roman afin d’y apporter des modifications.

 

1) Certaines équipes ont à écrire la scène du point de vue d’un des deux personnages. Ainsi, ils voient que la lecture se fait tout à fait différemment, puisqu’on perd l’effet de laboratoire. Le lecteur se sent maintenant comme s’il était lui-même dans la cage.

 

2) D’autres équipes ont à écrire à partir d’un point de vue omniscient et à éliminer toute trace de discours rapporté direct. Le narrateur peut sortir du cadre de la description des actions pour s’insérer dans la tête des personnages et faire des commentaires sur la situation. Dans ce cas, on ne perd pas le point de vue initial, mais la narration est beaucoup moins vivante et l’histoire ne semble plus se produire en simultanéité avec la lecture.

 

3.2 La reconnaissance des personnages dans le dialogue

Cette activité peut être faite en cours de lecture. Comme l’œuvre est construite de façon très dialogique, il arrive très fréquemment que plusieurs pages soient constituées de séquences de discours rapportés. Un faible lecteur peut facilement s’y perdre.

 

 

Consigne :

Cherche et identifie des indices dans le texte qui te permettent de savoir qui parle.

 

 

Élément textuel ou paratextuel

Indices du texte

L’apostrophe

«N’ayez pas peur, Samantha. Approchez» (p.77).

Les incises

«Ça a l’air d’être la règle, constate Raoul, en se rafraichissant les tempes (p.79) ».

Les accords

« J’ai été fainéante, avare, orgueilleuse, jalouse, j’ai menti et j’ai même été gourmande» (p.43).

La ponctuation (deux-points)

«Samantha continue de psalmodier:

- Seigneur, je ne suis pas digne […] et mon âme sera guérie. »

Le contexte

  • «Raoul éclate de rire.

-  Au paradis? Et eux en face (il montre la vitre transparente), ce serait quoi? Des anges? » (p.42).

 

3.3 La description des personnages

Dans Nos amis les humains, comme il n’y a pas beaucoup de descriptions, le lecteur perçoit la personnalité et les caractéristiques des personnages surtout selon leurs façons de se comporter et leurs propos. Il importe donc que les élèves soient attentifs aux différents comportements de chacun des personnages. Pour ce faire, je propose une activité dans laquelle les élèves auront à identifier les caractéristiques physiques, psychologiques et sociales, ainsi que les valeurs des deux personnages principaux. Il faudra que les élèves fassent des inférences et lisent l’implicite dans ce qui est dit. Par exemple, un lecteur compétent aura de la facilité à percevoir Raoul comme un être cultivé par de nombreux référents culturels comme celui-ci : « Personne ne viendra. Nous sommes comme Robinson Crusoé et Vendredi, abandonnés à notre sort » (p.50). Cette activité doit être faite à la fin de la lecture. Les élèves auront une bonne idée de la personnalité de chaque personnage, mais sans trop savoir exactement où ils ont décelé chacune des caractéristiques des protagonistes. Cette activité leur permettra de mettre à l’épreuve leur capacité à identifier l’implicite dans un texte.

 

Consigne :

Comme si vous étiez l’un des extraterrestres qui observent Raoul et Samantha, notez sur une fiche les caractéristiques physiques, psychologiques et sociales, ainsi que les principales valeurs de chacun des personnages. Citez les passages qui vous ont permis de les identifier.

 

Par la suite, les élèves auront clairement montré que les personnages ont des personnalités totalement contradictoires (l’un très cynique et misanthrope et l’autre positive et philanthrope). Le fait qu’ils soient complètement différents joue un rôle central dans le roman et ce n’est point un hasard, puisque cela ouvre les portes de l’analyse de l’être humain dans toute sa complexité et toutes ses contradictions. Il serait donc intéressant d’amener les élèves à réfléchir à ce choix conscient de l’auteur. C’est également cette relation houleuse qui présente les thèmes de l’amour et de la sexualité dans toute leur complexité. Des contradictions naissent la réflexion.

 

D’abord, je suggère que les élèves fassent ressortir des extraits dans lesquels on nous montre que les deux personnages se détestent et ceux dans lesquels ils s’apprécient. Ensuite, les élèves ont à présenter, dans un ordre chronologique, l’évolution de la relation des deux protagonistes (relation très « montagnes russes »).

 

Consigne :

Tu dois mettre en évidence la relation houleuse des deux personnages. Dans un ordre chronologique, trace un portrait de l’évolution de leur relation en identifiant les passages importants. Illustre cette évolution dans un graphique : l’axe du bas sert à séparer le roman en partie (nombre de pages) et l’axe du haut sert à évaluer le niveau d’amour entre les personnages (0 étant de la haine et 10 étant une passion amoureuse).

 

Par la suite, les élèves doivent commenter cette évolution et je suggère qu’ils rédigent un résumé de ce que le roman aurait pu être si les deux personnages n’avaient pas été aussi différents. C’est non seulement une bonne façon de les amener à comprendre les raisons qui motivent les choix de l’auteur, mais également de laisser aller leur créativité et leur humour. Connaissant les élèves du secondaire, ce concept peut laisser place à des situations très loufoques.

 

Consigne :

Imagine comment l’histoire aurait pu se dérouler si les personnages n’avaient pas été si différents sur tous les plans. Deux hommes, deux femmes, deux jumeaux, deux misanthropes, deux philanthropes, deux médecins, deux policiers, deux dépressifs, deux hyperactifs, etc.  Laisse libre cours à ton imagination et n’hésite pas à croiser divers facteurs (deux policiers dépressifs et misanthropes). Fais un résumé d’environ 300 mots pour présenter cette histoire.

 

L’enseignant peut ensuite questionner les élèves afin qu’ils justifient leurs choix et afin de voir en quoi les différents thèmes auraient pu être traités différemment selon les caractéristiques de leurs personnages. Les élèves doivent alors justifier les péripéties qui se déroulent dans leur résumé.

 

3.4 Le procès de l’humanité 134-157

Un thème dans l’œuvre qui peut sembler moins évident pour les faibles lecteurs est celui de l’espoir. Pourtant, il s’agit d’un des questionnements principaux des protagonistes vers la fin du roman. Les deux en viennent à la conclusion qu’ils ont le pouvoir de décider du sort de l’humanité, soit en procréant, devenant ainsi les nouveaux Adam et Ève, soit en prenant la décision délibérée de mettre fin à l’histoire humaine par l’abstinence. De là découle un grand questionnement à savoir si l’humanité mérite d’être sauvée, par le biais d’une mascarade un peu saugrenue entre les deux personnages. Ils jouent à la fois les rôles de juge, de procureur, d’avocat de la défense, de témoins et de juré dans « le procès de l’humanité » (p.134-157).

 

À partir de ce procès, on demande aux élèves de faire ressortir tous les arguments en faveur de chacune des positions : pour ou contre la continuation de l’expérience humaine. Puisque le genre argumentatif est très important en cinquième secondaire, un travail sur la force des arguments et les procédés argumentatifs pourrait être fait dans cette activité.

 

Consigne :

À partir du procès de l’humanité aux pages 134 à 157, tu dois jouer le rôle de greffier de la cour. Dans un tableau, note les arguments pour la sauvegarde de l’humanité d’un côté et les arguments contre de l’autre.

 

L’enseignant peut ensuite ouvrir un débat en classe pour déterminer si le groupe considère qu’à la lumière des arguments, ils décideraient de sauver la race. Ils doivent considérer le dénouement de l’histoire, dans lequel les deux personnages tombent amoureux l’un de l’autre et décident alors de sauver la race humaine. L’enseignant peut mener cette discussion pour amener les élèves à réaliser que même s’il y a plus d’arguments en défaveur de la sauvegarde de l’humanité, l’auteur considère que l’humain mérite d’être sauvé pour ce qu’il a de plus beau : l’amour et l’espoir.

 

3.5 Le salon de thé

La discussion entre pairs sur l’interprétation ou la critique d’œuvres littéraires engagées fait partie des genres justificatifs au programme de cinquième secondaire. (Chartrand, 2011)

 

Le salon de thé est un moyen par lequel les élèves rendent compte de leur appréciation de leur lecture et de leur interprétation. Ils se rencontrent en équipe de quatre pour discuter de leur lecture. C’est un moment privilégié pour discuter des thèmes importants présents dans l’œuvre et de la manière dont ils sont présentés (amour, sexualité, guerre, espoir). Ils prennent en note les grandes lignes des réponses de chacun en vue de l’atelier d’écriture. Ils peuvent s’inspirer des activités de préparation à la lecture. L’enseignant les guide à l’aide des questions suivantes :

1) Qu’as-tu aimé du roman?

2) Qu’as-tu moins apprécié?

3) Comment perçois-tu l’être humain après avoir lu cette œuvre?

4) Dirais-tu que l’auteur est plus philanthrope ou misanthrope? Pourquoi?

5) Quelle image l’auteur veut-il donner de l’être humain?

6) Dans l’œuvre, l’humanité a détruit la planète Terre. Crois-tu qu’un tel scénario peut arriver? Pourquoi?

7) Après tout, l’humain est-il un animal comme les autres? Justifie ta réponse.

8) Quelle image de l’amour ce roman donne-t-il selon toi?

9) Comment la sexualité y est-elle présentée?

10) Comment décrirais-tu les relations homme/femme dans ce roman?

 

3.6 L’atelier d’écriture [2]

Les activités préparatoires, la lecture et les activités après la lecture ont amené les élèves à se questionner sur plusieurs aspects de l’humain. Les thèmes de l’amour et de la sexualité y sont très présents, mais également ceux de la guerre, de l’espoir et des rôles sexuels. Les élèves ont même pris connaissance des grandes contradictions qui régissent l’humanité. Comme activité finale, je propose que les élèves rédigent un compte-rendu de lecture qui traite d’un thème du roman qui les a interpellés en particulier (l’amour, la sexualité, la guerre, l’espoir, les rôles sexuels, le cynisme, misanthropie/philanthropie, etc.). Ils peuvent également se servir de ce qui a été vu dans les activités préparatoires afin de faire des liens et d’appuyer leur interprétation du roman.

 

 

Conclusion

Cette séquence didactique construite autour de Nos amis les humains devrait permettre aux élèves de voir le travail de l’écrivain derrière l’œuvre, tant en ce qui a trait aux valeurs et à la réflexion derrière le roman qu’à la forme du récit. Par le biais des différentes activités, ils voient les raisons qui motivent certains choix de l’auteur. De plus, ce travail amène les élèves à s’initier avec une pensée réflexive philosophique qui sera davantage développée au collégial. Je crois que les activités préparatoires sont nécessaires pour que les élèves adoptent cette pensée et que les activités après la lecture leur permettent d’approfondir le contenu de l’œuvre. Elles les font « partir de là pour aller vers des ailleurs » (Simard).

 


[1] Il est à noter que la vidéo est disponible sur YouTube.

[2] Cette activité peut servir d’évaluation; c’est à la discrétion de l’enseignant.

 


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